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Des raisons d'espérer avec les grands projets, les mises en chantier en hausse mais une vigilance sur une baisse prolongée des autorisations (lire la suite de l'article Le Progrès 07 février 2017)
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La reprise s’est fait ressentir sur l’année 2016 avec une accélération à partir de l’été. Les mises en chantier de logements ont ainsi progressé de 13 % à fin novembre sur douze mois glissés. C’est sur la même base que se sont comportées les mises en chantier de bâtiments non résidentiels avec +12 %. Au total, sur la période, 26 000 nouveaux logements ont ainsi été construits dans le département.
« 2016 a été une année combative tant sur les volumes que sur les prix (avec la signature de 12 chartes de bonnes pratiques) » se félicite Thierry Vidonne, président du BTP Loire.
L’embellie sur les délivrances d’autorisations de chantiers, tant sur les logements que sur les bâtiments non résidentiels constatée en 2015 (hausse de 30 %) et début 2016, s’est essoufflée sur le troisième trimestre. A fin novembre, sur 12 mois, les autorisations de logements sont en retrait de 18,2 % et les surfaces de locaux de 18,3 % (-52,5 % sur les bureaux).
« Les autorisations sont des indicateurs importants car, par définition, elles précèdent les mises en chantier. Or, avec cette baisse, effective depuis septembre, nous sommes en alerte pour 2017 » constate le président.
Si une stabilité a minima est espérée sur 2017, c’est que le secteur s’appuie sur de futurs chantiers. Le centre commercial Steel au Pont de l’âne à Saint-Étienne (150 millions d’euros d’investissement et 2,3 millions d’heures de travail pour le BTP), la troisième ligne du tram, une A45 sur les rails et le chantier de la future prison sont autant d’éléments porteurs. « À condition, d’une part, qu’il n’y est pas de retards dans le lancement des travaux. Et que, d’autre part, les entreprises locales y soient impliquées. Nous y veillerons » explique Thierry Vidonne. S’ajoute à ces motifs d’espoir, la reconduction annoncée des mesures comme le dispositif Pinel, la TVA à taux réduit sur la rénovation, le Cite (Crédit d’impôt pour la transition énergétique), toutes reconduites en 2017.
Si sur le plan national la reprise attendue se fait sentir sur la construction de logements neufs, la Loire se démarque. « L’indicateur de logements neufs n’est pas pertinent ici (trop de logements vacants). C’est sur la rénovation que le département se distingue où le besoin en main-d’œuvre est le plus conséquent » considère le président du BTP Loire.
« Nous sommes le département le plus touché de Rhône-Alpes. Depuis 2010, nous avons perdu 1 700 postes, soit 9 % de l’effectif » constate Thierry Vidonne. Malgré la reprise en 2016, la construction à encore perdu 2,2 % de ses effectifs sur un an au deuxième trimestre 2016 (15 339 salariés à cette date). Des données à mettre en parallèle avec les défaillances s d’entreprise. À septembre 2016, elles étaient 120 (240 sur l’année 2015). Les secteurs du Gier et du Roannais ont le plus souffert.
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